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alone in the Dead
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alone in the Dead
5 avril 2007

Un survival… Un !

(…) Bon, Il était clair que cette fois j’avais côtoyé la mort de près. Sans l’intervention de Will je ne sais pas si j’aurais réussi à m’en sortir. Mais toujours est il que c’est le cas, et que nous avions même réussi avec brio puisque Stéphanie était présente avec nous.

Elle avait eu une réaction de recul au début quand elle a repris ses esprits, mais nous venions de lui sauver la vie et peu à peu elle s’est rassuré et à consenti à nous faire confiance. Elle semblait encore sous le choc. Toutefois elle avait pu nous donner son prénom : « Stéphanie », prénom ravissant, enfin je dis ça sûrement parce qu’il est très proche du mien.

Pendant qu’elle se remettait, je préparais un peu de café, histoire de calmer les esprits et j’allais voir mon pote, qui se tenait l’épaule. Il avait l’épaule bleue et enflée. En tâtant j’avais l’impression qu’elle s’était remise en place toute seule, restait à voir si cela c’était fait dans de bonnes conditions et rien ne s’était coincé quand l’os s’était remis dans son emplacement. Je récupérai un torchon pour immobiliser son bras, et lui fis bouger les doigts pour voir si tout circulait correctement.

« Tu crois qu’elle va s’en remettre me dit Will pendant que je lui immobilisais le bras ?…
- Je ne sais pas elle a l’air en état de choc… Au fait… Merci pour tout à l’heure, je ne…
- Non dis rien c’est normal, tu aurais certainement fait pareil à ma place, me dit mon ami en me regardant droit dans les yeux comme si nous étions deux êtres au même destin.
- Repose-toi un peu pendant que le café finit de couler, tu l’as mérité. » En disant cela je jetais un coup d’œil furtif à la grille où nos amis d’outre-tombe avaient repris le même type d’ activités que d’avant l’accident.

Une fois le café fini, je servis trois tasses que je mis sur un plateau et je posai la cafetière sur le plateau pour que tout le monde puisse se servir.

Stéphanie pris sa tasse tout en restant un peu dans le vague. Je la regardais, elle devait être jolie un peu mieux arrangée. Ce n’étais pas un « canon » comme on dit d’habitude mais elle avait le charme de la jeunesse que possédait les filles d’une vingtaine d’années. Elle semblait avoir traversé de terribles épreuves. Elle avait les cheveux sales, une chemise et un pantalon trop grands pour elle, et des ecchymoses sur toutes les parties visibles du corps. Ses yeux noisettes étaient cachés par les cheveux qui lui retombaient sur le visage.

«  Je… Je vous… remercie, dit la jeune fille tout en regardant son café en brûlant émettre des volutes provoquées par la chaleur de celui-ci. Celle-ci releva un peu la tête pour nous dire cela.
- De rien, tu sais nous avions la possibilité de le faire, alors on l’a fait. Il se peut bientôt que l’on ne rencontre plus que des morts autour de nous. Dis-je en la regardant. Et puis, j’ai toujours mes vieux réflexes de flic et Will, ici présent, à trop bon cœur pour laisser une jeune fille sans défense se faire dévorer par les zombies qui nous entoure.
    - Bon cœur peut être ! Mais l’épaule détruite dit-il en s’allumant une cigarette.
    - Tu as de la chance, j’ai l’impression que l’épaule s’est remise dans son emplacement toute seule. Reste plus qu’à espérer qu’elle n’est pas coincé une veine ou un nerf. Essaye de ne pas bouger ! » lui dis-je en tournant la tête vers lui.

Quelques minutes passèrent… Je servis une deuxième tasse de café à tout le monde.

    « Je m’appelle Stéphane et voici mon pote William. Je travaille comme flic dans le métro sur Paris et William travaille au « trésor » dans la banlieue parisienne. Suite aux récents évènements qui ont conduit à l’apparition de nos compagnons d’outre-tombe et à leur victoire face à l’humanité, nous avons tous les deux décidés de faire une traversée infernale pour rejoindre notre limousin natal et voir si nos familles respectives avaient pu réchapper de l’apocalypse. En gros, voilà pour le début. Ensuite nous avons eu un accident lors de notre voyage qui nous a conduit ici non sans problèmes. Et depuis quelques jours, nous nous demandions ce que nous devions faire jusqu’à ton arrivée.
    - les morts s’accumule depuis autour de cette cafétéria comme autant de mouche autour d’une crotte de chien, dit Will en éteignant sa cigarette.
    - Je m’appelle Stéphanie, vous le savez déjà. J’ai dix-neuf ans tout rond depuis trois mois à peine. J’étais venu passer des vacances chez de amis de mes parents quand tout s’est déclenché… J’ai vu la famille qui m’a accueilli se faire dévorer, par leurs propres voisins… C’était horrible… En disant cela, elle se passa une main dans les cheveux et regardait le sol carrelé.
    - Mais pourquoi ces deux individus belliqueux te poursuivaient ils ? Lui dis je.
    - Ils… »

On voyait que cette partie de l’histoire allait receler un drame. La jeune femme hésitait à parler, ou ne pouvait peut être pas le faire. Des larmes montaient au coin de ses yeux. Et elle ne nous regardaient plus du tout.

    « ils… Ils m’ont séquestré… »

L’évidence de cette affirmation nous laissait tous les deux comme des abrutis. Ca coulait de source. La poursuite, et tout le reste, nous offrant les pires suppositions quant à ce qu’avait pu subir la jeune femme. Souvent, dans les moments de crise l’humanité se révélait être son propre cauchemar. Finalement, ces deux hommes avaient peut être été punis comme il se devait.

Quelques minutes passèrent et elle reprit la parole. Il n’était sûrement pas évident pour elle de se confier à deux inconnus même si ceux-ci lui avait sauvé la vie.

    « Quand tout à commencer à aller mal, les amis de mes parents sont allés jeter un coup d’œil chez les voisins car l’on avait entendu des cris étranges. Les zombies étaient déjà présents et ont pris leur petit déjeuner avec les visiteurs. J’ai voulu revenir sur mes pas mais j’étais déjà encerclé, alors j’ai couru. J’en ai sûrement percuté un qui me barrait le passage et j’ai réussi à m’éloigner. J’ai erré quelques temps jusqu’à que j’ai croisé la route de deux hommes qui étaient armés de fusils. Je pensais être sauvée…. En fait, ce fut pire que tout. Ils m’ont assommé…. (elle reprit sa respiration avec un soupçon d’émotion dans l’inspiration).
    - Il y avait deux autres jeunes femmes avec moi, l’une d’elle était à moitié dénudée avec le reste de ses vêtements déchirés. J’ai senti la panique m’envahir. Surtout qu’elles ne parlaient pas. Celle qui était presque nue était en état de choc et l’autre était encore évanouie. On était toutes attachées les mains dans le dos. Ca paraît tellement facile dans les films de se détacher mais quand dans la réalité vous êtes dans cette situation, plus vous forcez plus vous resserrez les liens qui vous paralyse. Quelques heures sont passées et puis mes geôliers ont donné leurs premiers signes de vie.

Ils sont arrivés bruyamment, ils avaient certainement bu de tout leur soul. La fille qui était à moitié nue, se mit soudainement à crier et à s’agiter. Je me doutais de ce qui allait suivre. Ils me regardèrent et déchirèrent mes vêtements pour que « je réfléchisse à ce qui allait m’arriver d’ici quelques temps », l’un des deux, celui qui avait tenu la faux me pétrit les seins et commença à me tripoter plus en profondeur, pendant que l’autre celui qui conduisait la moto se jeta sur la fille qui avait vraisemblablement déjà connu le pire. Puis celui qui était sur moi, détourna la tête vers ma voisine et me dit : « j’espère que cette mise en bouche t’a fait mouiller ma salope ? ». Il baissa alors sont pantalon, l’enleva et se détourna de moi pour violer et frapper la fille a coté de moi qui n’avait apparemment pas encore tâté de cet exercice…

La séance a certainement duré plusieurs heures, pendant lesquelles ils se sont soulagés. J’ai eu de la chance dans mon malheur, parce qu’ils ne m’ont pas touché ils sont juste contenté de m’aligner quelques gifles, de frotter leurs sexes dans mes cheveux, contre mes seins et d’éjaculer sur moi après avoir besogné ces pauvres filles pendant de longs moments.

Après cette séance sauvage, ils nous ont jeté des mars et d’autres barres du même genre et sont repartis. Nous sommes restées de nouveau seules quelques temps. Nous avons eu également la visite d’un troisième individu, qui lui n’a pas fait de fioriture, il était venu seulement pour se soulager, il a jeté un dé par terre, et après avoir lu le résultat, a pris ma voisine qui s’est laissée faire encore sous le choc de la première séance. Tout s’est agité dans ma tête, un long moment est passé, et le troisième homme est revenu nous voir avec de la bouffe. Il semblait ivre et tenait à peine debout. J’ai alors saisi ma chance. Je lui ai fait des propositions malhonnêtes, en lui laissant entendre que s’il me détachait je lui ferai une petite gâterie en échange de rabio de bouffe. Peu méfiant il s’est approché de moi, m’a détaché et à commencer à défaire son pantalon devant moi. Je lui ai porté un coup aux testicules de toutes mes forces, il a esquissé un cri et puis il est tombé dans les pommes. J’ai libéré mes compagnes de détention, l’une d’entre elle était tellement choquée qu’elle n’arrivait même plus à bouger un doigt. Nous sommes monté avec l’autre au rez de chaussée. Pas de bruit. Nous avons fouillé un peu partout pour trouver des vêtements un peu trop grands mais propres, nous avons mis des barres de céréales dans nos poches et puis nous sommes sorties.

Il y avait une moto devant nous. J’avais vu mes frères faire ça des millions de fois au moins, sans parler des fois où ils me laissaient faire quelques tours avec eux. Mais comme on aurait pu s’en douter, ce fut à ce moment là que les deux autres trouvèrent leur moment pour revenir. On se planqua dans la remise attenante à la maison tant bien que mal car ma sœur d’évasion, à leur vue, sentait ses jambes se dérober. Mais il fallait que l’on parte avant qu’ils se rendent compte que leur copain était inconscient en bas. J’enfourchai la moto des deux qui venait d’arriver et la démarra. Mes geôliers en entendant cela crièrent et se précipitèrent vers moi sans nul doute. Je tendis la main vers ma compatriote qui hésita un instant, me regarda, moi, puis la maison et en fin de compte, me tourna le dos et s’enfuit dans la forêt proche. J’ai démarré, ils m’ont poursuivis et puis le reste vous le connaissez… »

Mon dieu. Comme la nature humaine pouvait se révéler perfide en situation de crise. Ce petit bout de femme avait vécu une horrible situation qui l’avait sans nul doute fait vieillir d’un coup. Tous les mots que nous pouvions dire ne saurait la rassurer. Du coup, je taxais une clope à mon ami. Nullement l’intention de reprendre, mais fumer pouvait parfois détendre et offrir un peu de lucidité à un esprit torturé. Je la regardais, pourtant si faible, et quoiqu’on en dise héroïque. Je lui dis : « si tu veux, va prendre une douche, elles fonctionnent. Elles se trouvent à coté des toilettes. Du coté de la station service. Nous avons sécurisé la zone avant ton arrivée… »

Pendant qu’elle s’éloignait je regardais mon ami en lui taxant une autre cigarette pour me remettre moi aussi de toutes ces émotions. En pensant tout haut : « scénaristes !!!… Voulez un film ??… et bien voici Un survival, Un !!!… »

le chapitre precedent

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Commentaires
P
merci merci, la suite bientot.....<br /> <br /> Cervoooooooo
G
grâââââaah.. braain braaaaaain....
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